Les États-Unis et leurs alliés au sein de l’OTAN seraient en quête d’une nouvelle base dans le nord de la Syrie ; tentative qui n’est pas du goût des Russes. Pour cela, la diplomatie russe a farouchement exprimé son opposition à la nouvelle manigance de l’Occident dans la région.
Dans un récent discours sur l'accord conclu entre Moscou et Ankara autour des récents développements dans le nord de la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé que son pays s'opposerait à toute implication de l'OTAN dans la création d'une zone de sécurité dans la région kurde au nord de la Syrie.
Alors que le ministère russe de la Défense a fait part du déploiement de 300 forces de police dans le nord de la Syrie afin de faciliter le retrait des milices kurdes et des munitions de la frontière turco-syrienne, le patron de la diplomatie russe s’est exprimé sur l'idée de certains pays occidentaux sur l'intervention de l'OTAN en Syrie.
Pour ce qui est du processus de mise en œuvre du récent accord russo-turque sur les développements dans le nord de la Syrie, Sergueï Lavrov a déclaré que les dirigeants des groupes kurdes syriens avaient donné leur aval à l'accord en question.
Lire aussi: Les USA à l'assaut du pétrole et du gaz syrien
En réponse aux commentaires des responsables allemands et d'autres pays sur le rôle des Nations unies dans l'établissement d'une zone de sécurité dans le nord de la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères a souligné le succès du récent accord Ankara-Moscou. « Pourquoi faudrait-il entraver le processus de cet accord ? », a-t-il rétorqué.
En allusion aux commentaires des politiciens occidentaux sur la nécessité d'une implication de l'OTAN dans les développements en cours au nord de la Syrie, le chef de la diplomatie russe a souligné que la Russie s'opposait à une implication de l'OTAN dans le contrôle de la zone de sécurité dans le nord de la Syrie.